🌔 Différence Entre Jeux Olympiques Et Championnat Du Monde
Lespécialiste du 110m haies Wilhem Belocian, blessé, et la lanceuse de marteau Alexandra Tavernier, à court de forme, ont déclaré forfait pour les championnats du monde, dans trois semaines
Quelledifférence entre un championnat du monde et les JO ? Aux JO, toutes les disciplines sportives se rencontrent avec une dimension festive surmultipliée. C’est ce qu’a expliqué aux
Sesobjectifs sont clairs : réussir les championnats du monde 2003, organisés à Paris, et les JO d'Athènes, en 2004. Pour cela, entraîneurs et athlètes seront liés à la FFA par de
Maisce qui l’a décidé de nous offrir le statut de discipline olympique a été le championnat du monde d’escalade organisé à Bercy en 2016. Nous avons ensuite participé aux Jeux
Douzejours après la clôture des Jeux olympiques, place aux Paralympiques d'hiver qui s'ouvrent ce vendredi midi, toujours en Corée du Sud à PyeongChang. Tour d'horizon des différences entre
LesJeux puis, en 2023, les championnats du monde de ski alpin à Courchevel et Méribel seront des mo-ments uniques à vivre pour des athlètes. Ils offriront aussi une vitrine exceptionnelle à des secteurs mis à mal par la pandémie qui ont besoin d’un élan nouveau. A commencer par les clubs des sports de neige et de
Lescomités d'organisation de la Coupe du monde de rugby en 2023 et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024 s'échauffent chacun dans son couloir. Le drapeau #France2023 est
Cettecompétition n'entrait pas en conflit avec les Championnats du monde ou les Jeux olympiques, chaque compétition ayant sa puis désormais seize). La principale différence avec un championnat du monde est la prime offerte au vainqueur : 200 000 $ à l'origine (portée à 20 millions $ en 2006). À compter de 2010, 14 équipes participantes sont invitées et 2 se
LeLot-et-Garonnais, qui avait fini à une belle 7e place aux Jeux olympiques de Tokyo 2021 (Japon) et à la 6e place aux Championnats du monde de Eugene, a géré sa série pour se classer à la
332s4A. Les 12 membres du conseil exécutif de l’Agence mondiale antidopage AMA ont décidé à l’unanimité, lundi 9 décembre, d’exclure la Russie des Jeux olympiques et des championnats du monde pendant quatre ans. Ce n’est pas une surprise l’AMA suit son comité de révision de la conformité, qui préconisait l’interdiction dans ces compétitions du drapeau et de l’hymne russes, ainsi que la présence d’officiels russes représentant les autorités sportives ou athlètes pourront tout de même participer, sous bannière neutre, à condition de démontrer leur non-implication dans les scandales de dopage qui entachent depuis des années le sport pouvait difficilement prendre une autre mesure au vu des nombreuses irrégularités relevées par ses enquêteurs dans le système antidopage du pays. La Russie et son agence antidopage Rusada ont déjà été sanctionnées pour triche récurrente, notamment à la suite des Jeux d’hiver de Sotchi en 2014. Pour en finir avec les sanctions, l’AMA exigeait notamment de récupérer avant la fin 2018 toutes les données de données falsifiées transmises en retardRusada a fini par obtempérer, avec retard, en janvier 2019. Les enquêteurs de l’AMA ont par la suite acquis la certitude de la falsification des données transmises. Cette manipulation motive la décision du 9 sanctions changent-elles la donne, par rapport à celles déjà prises contre la Russie pour les Jeux de Rio, en 2016, et les jeux d’hiver de Pyeongchang Corée du Sud en 2018 ? La situation est assez similaire à celle des Jeux d’hiver en Corée du Sud, à la différence que le mouvement olympique affiche une réelle unité sur le sujet, comme le prouve le vote à l’unanimité du conseil exécutif de l’AMA, commente le spécialiste de l’olympisme Jean-Loup Chappelet, professeur à l’Institut de hautes études en administration publique à Lausanne. Il y avait encore quelques dissensions entre l’AMA et le Comité international olympique CIO en 2018. Elles sont gommées, le CIO appuie désormais le verdict de l’AMA ».Rusada ou le comité olympique russe ont 21 jours pour faire appel de cette décision devant le Tribunal administratif du sport TAS. Mais le TAS devrait valider cette décision, car la procédure de l’AMA est solide », estime Jean-Loup fédérations internationales décideront d’exclure les athlètesLe feuilleton n’est pas pour autant terminé. Le CIO doit transmettre le dossier aux fédérations internationales, qui se prononceront sur l’exclusion ou pas des athlètes. En 2016, les instances mondiales de l’athlétisme et de l’haltérophilie s’étaient montrées les plus sévères, excluant quasiment tous les champions russes. Pour les Jeux olympiques de Tokyo, en 2020, et les Jeux d’hiver de Pékin, en 2022, des athlètes russes pourront concourir, à condition de ne pas être impliqués dans les récentes falsifications de données, ni dans les programmes décrits par les rapports McLaren, ces documents qui ont révélé le système de dopage russe. Il reste du temps jusqu’aux Jeux de Tokyo, souligne Jean-Loup Chappelet. Des athlètes, à titre individuel, contesteront sans doute leur exclusion devant le TAS ». Pour Pyeongchang, en 2018, 13 athlètes avaient été blanchis par l’instance juridique suisse avant d’être refusés in fine par le CIO. 168 d’entre eux avaient participé sous bannière neutre, enlevant 17 médailles dont deux d’ décision de l’AMA interdit également à la Russie d’organiser des grandes compétitions sur son sol. Ce qui remet en cause le championnat du monde de volley masculin de 2022, ou le Mondial de hockey sur glace homme de 2023 qui devaient s’y dérouler. Côté sport féminin, les candidatures russes pour les Mondiaux de hockey sur glace en 2021 et de basket en 2022, sont aussi compromises. Les quatre matchs de l’Euro de football 2020 prévus à Saint-Pétersbourg ne sont en revanche pas concernés, la compétition ne figurant pas dans la liste des événements majeurs » définis par l’AMA.
©EditorialDans trois semaines, les JO débuteront... Les différents Etats pourront alors gonfler leurs muscles à chaque médaille d'or d'un de leurs RenaudinAlain Renaudin dirige le cabinet "NewCorp Conseil" qu'il a créé, sur la base d'une double expérience en tant que dirigeant d’institut de sondage, l’Ifop, et d’agence de communication au sein de DDB alainrenaudin Voir la bio »Jeux Olympiques de Londres, ce championnat du monde du chauvinismeavec Alain RenaudinDans quelques jours démarreront les Jeux Olympiques de Londres. Ils intéressent peu les Français qui ont visiblement acheté moins de places que prévu à des prix exorbitants, il faut le reconnaître. Enfin, on n'en parle peu ici, mais beaucoup à Londres, tout en étant persuadé que le monde entier en parle, les regarde, les attend, est au courant des moindres détails des préparatifs et impressionné par tant de prouesses et de sens de l'organisation. C'est fou cette tendance que nous avons à toujours être persuadé que le monde entier regarde ce que nous faisons par dessus notre épaule et s'en quelques jours donc nous découvrirons nos premiers médaillés, enfin il faut l'espérer. Nous aurons droit à notre annonce quotidienne du très surveillé compteur de médailles du jour. "Deux médailles d'argent aujourd'hui, toujours pas d'or"; "et non, pas de podium aujourd'hui, mais une formidable quatrième place pour ...".Cette litanie des médailles nous tiendra en haleine bien sur, et nous remplira de fierté collective, nécessaire par ailleurs, alors tant mieux. La fierté de montrer au monde celui qui nous regarde par dessus l'épaule notre talent, nos héros, nos destins exceptionnels. Et pendant que nous exhiberons nos champions en vitrine au monde, convaincus de l'admiration planétaire qu'ils susciteront ... chaque autre pays tiendra son propre compteur, parlera de ses champions, s'enthousiasmera pour sa médaille de bronze sans citer le champion olympique, convaincu que nous serons béats d'admiration pour leurs athlètes comme nous sommes persuadés que ces autres pays le seront pour les nôtres. Mais chacun ne regarde que son cette galerie commerciale de chauvinisme et de vantardise, chaque nation ne regarde que sa vitrine. Et cette vitrine changera tous les jours, comme une mise à jour de nos champions tant exceptionnels que médiatiquement éphémères, traités dans l'écume de l'information, comme le reste, tout champions qu'ils sont. On nous rappellera notre meilleure performance olympique, comme un seuil à battre, un record à faire tomber. Nous courrons après comme on court après le compteur téléthon, à la différence près que si tout le monde ne peut pas être champion olympique tout le monde peut faire un n'est plus de participer bien sur, mais bien de gagner, de dominer, de prouver sa suprématie. Les compétitions sportives, de tous temps, sont aussi des compétitions politiques, économiques, diplomatiques. On se souvient bien sûr de la grande époque de la guerre froide olympique entre les Etats-Unis et l'URSS. Et, plus légèrement, on s'amusait à pronostiquer il y a quelques jours que la Grèce l'emporterait sur l'Allemagne en quart de finale de l'euro, juste pour le plaisir du bon titre du lendemain "la Grèce sort l'Allemagne de l'euro".La quête du Graal olympique est une compétition sportive certes, c'est aussi une exposition universelle, une formidable course à l'audience mondiale, pour les athlètes, les sponsors bien sur, le pays organisateur, et chacune des nations derrière l'étendard de leurs cherche la lumière, le monde est nombriliste, tant au niveau des nations que des individus. Et sans doute plus nombriliste qu'individualiste, on confond souvent les deux. Nous avons sans doute davantage tendance à nous prendre pour le centre du monde, à vouloir intéresser le monde plutôt que de nous intéresser au monde. Jamais comme aujourd'hui, nous n'avons eu autant de moyens de l'écouter ce monde, mais aussi de nous exprimer, pardon de nous exposer. Nous sommes hyper-connectés et nous croyons être interconnectés. Interconnecté pour s'exposer davantage que pour écouter et regarder. Alors l'autre nous intéresse bien sûr... comme une audience, comme un "friend", comme un "follower", comme un commentaire, comme une source de voit midi à sa porte, il doit y avoir beaucoup de portes, parce que le soleil, le monde, il n'y en a qu'un, mais il est à géométrie variable, et le reflet de ce que l'on veut bien, comme les ombres de Platon. Une discussion récente avec un ami nous faisait disserter sur l'importance de notre région à l'époque romaine. Nous en sommes arrivés au poids de la France, évaluée démographiquement pour autant que possible à environ 10 millions d'âmes à l'époque du Christ, du début de l'empire romain. La population mondiale de l'époque était elle évaluée, environ et pour disposer d'un moyen mnémotechnique, à la population française actuelle, 65 millions. Un habitant de la planète sur sept était donc "français" à l'époque romaine, 1 sur 100 aujourd'hui. La population mondiale a été multipliée par 100, celle de la France par sept. Nous avons raison de nous enorgueillir de notre vitalité démographique, mais comme le disait sûrement Einstein, "tout est relatif". C'est fou ce que l'on peut avoir tendance à se prendre pour le centre du monde ... surtout lorsque l'on ramène le mode à soi ! Nombriliste, Lire AussiLaure Manaudou qualifiée pour les Jeux olympiques de LondresVladimir Poutine en route vers les Jeux olympiquesMots-ClésThématiques
L’étoile montante du sprint japonais, Kiryû Yoshihide, a brisé le mur des 10 secondes en parcourant les 100 mètres en 9 s 87, avec un vent de dos trop fort pour homologuer le temps, malheureusement. L’attente se fait fébrile de voir enfin le record du Japon s’établir officiellement sous les 10 secondes. Tamesue Dai, ancien médaillé de bronze sur 400 m haies aux Championnats du monde commente les capacités de Kiryû. Une puissance en accélération jamais vue chez les Japonais Kiryû Yoshihide a maintenant fait la preuve de son potentiel exceptionnel dans le sprint masculin. Lors du concours international d’athlétisme amateur Oda Mikio Memorial, dans l’épreuve du 100 m plat en 2013, il a conquis la victoire en 10 s 01, soit la seconde performance japonaise de tous les temps. Il avait alors seulement 17 ans. Depuis son entrée à l’Université Tôyô en mars 2015, il a gagné un tournoi au Texas devant l’Américain Ryan Bailey, 5e en finale des Jeux olympiques de Londres en parcourant la distance en 9 s 87, même si la performance ne fut pas homologuée, pour cause de vent arrière. Il suffit de visionner sa course pour s’apercevoir que l’accélération fournie à 30 mètres du départ n’a plus rien à voir avec les performances des sprinters japonais avant lui. Il a un niveau équivalent à celui des athlètes jamaïcains et états-uniens. Et il n’a que 19 ans ! En 2020 pour les Jeux olympiques de Tokyo, et au-delà , il est permis de croire qu’il fera jeu égal avec les meilleurs athlètes du monde. Kiryû Yoshihide ses performances sur 100 mètres Record personnel 10”01 2013 Concours international d’Athlétisme amateur Mikio Oda Memorial 17 ans 10”05 2014 Championnats universitaires du Kantô 10”22 2014 Championnat du Japon Record non homologué 9”87 2015 Victoire aux Texas Relays 19 ans Références Record du Japon 10”00 1998 Itô Kôji Record d’Asie 9”91 2015 Femi Seun Ogunode Qatar Record du monde 9”58 2009 Usain Bolt Jamaïque Une vitesse qui naît dans son thorax À la différence des athlètes d’origine africaine, le type de course en vigueur chez les sprinters japonais est une course qui ne leur fait pas lever les pieds très haut. Cette typologie est justifiée par la spécificité de l’angle pelvien et la répartition des masses musculaires, mais elle entraîne pour conséquence un balancement du haut du corps. Kiryû, pour sa part, est très efficace dans le balancement des bras, utilisant le haut de son corps de façon très habile pour augmenter sa vitesse. Son thorax est très massif, avec une musculature du tronc impressionnante. En outre, il a un muscle ilio-psoas, qui a pour fonction de tenir et projeter les jambes en avant, très développé. C’est là que réside le secret de la vitesse de Kiryû en sprint. D’un point de vue technique, sa course n’est pas encore parfaitement épanouie. Des points sont encore à améliorer les mains balottent sur le côté, le balancement du corps sur la fin. On ne peut pas dire que son potentiel physique soit exploité à 100%. En principe, il lui faudrait encore préciser son entraînement avant de pouvoir prétendre à descendre en dessous du 10 s 10, or, Kiryû, lui, est déjà tout près des 10 s 00 avec une technique de 10 s 20 ! Il court sur ses capacités naturelles, presque pas dégrossi, ce qui est une garantie qu’il peut encore s’améliorer. Franchir le mur des 10 secondes n’est qu’une question de temps De nombreux athlètes voient baisser leurs performances à leur entrée à l’université, du fait du changement d’environnement sportif. Kiryû, lui, n’a pas ce genre de problème. Ses capacités ont manifestement augmenté depuis qu’il était au lycée, où il a déjà établi son record personnel à 10 s 01. Quand il a couru en dessous des 10 secondes au Texas, la performance n’a pas été homologuée à cause d’un vent positif trop fort, mais en réalité, il est encore plus difficile de courir avec vent arrière, car un vent trop fort empêche d’envelopper correctement sa jambe en avant. Et il a tout de même réalisé 9 s 87 ! Ce chiffre est d’une signification très importante. Il nous dit tout simplement qu’avec encore un peu de travail technique, un record du Japon sous les 10 secondes n’est plus qu’une question de temps. Une inscription aux Championnats du monde à Pékin compromise Kiryû visait cette année une participation aux Championnats du Monde d’Athlétisme, qui auront lieu à Pékin du 22 au 30 août. Or, une blessure à la cuisse droite contractée lors d’un entraînement compromet grandement cette participation. Il lui faudra environ six semaines avant de reprendre l’entraînement et il a déjà manqué les Championnats du Japon qui commençaient le 26 juin. L’année dernière déjà , Kiryû avait dû décliner une rencontre asiatique à cause d’une douleur à la hanche et une déchirure musculaire à la cuisse gauche. Une tension à la cuisse gauche a de même été cause de son forfait à la finale des championnats universitaires du Kantô cette année. Kiryû semble donc assez sensible aux blessures. Deux causes sont envisageables de ce point de vue. Premièrement, s’il a un mental prêt à courir encore plus vite, sa musculature ne suit peut-être pas encore. Ou alors c’est au niveau technique, que de menus déséquilibres fassent porter un effort supplémentaire sur un seul côté, conduisant à la rupture. Dans le premier cas, l’entraînement peut régler le problème, mais dans l’autre cas, cela demandera une analyse très détaillée des déséquilibres dans l’effort pour rectifier la posture. Par exemple si c’est une habitude en course qui le mène à la blessure, il faudra l’identifier pour la corriger. Surtout qu’à ce niveau de performance, le moindre petit mouvement du corps peut déséquilibrer la charge musculaire sur une autre partie du corps et provoquer une douleur. Le travail de modification des pratiques de course est extrêmement difficile, seul un travail poussé avec son entraîneur peut porter des fruits. Gérer le moment de sa condition optimale Au troisième tour du tournoi de la Diamond League qui a eu lieu dans l’État de l’Oregon aux États-Unis le 30 mai dernier, le Chinois Su Bingtian a couru la disance en 9 s 99, devenant ainsi le premier athlète asiatique à passer la barre symbolique des 10 secondes. Kiryû ne sera donc pas le premier, mais de ce point de vue, le classement n’a pas grande importance. Bien plus importants pour un athlète sont les résultats aux Jeux olympiques une fois tous les quatre ans, et aux Championnats du Monde, tous les deux ans. C’est sur cet objectif que Kiryû doit fixer son objectif. Nul besoin de le lui rappeler, en fait, il doit bien en avoir conscience. Passer dans la catégorie des sprinters à courir sous les 10 secondes n’est qu’une étape, le véritable objectif est d’être présent à la finale du 100 m lors des JO de Tokyo. Quand on revoit ses performances jusqu’à ce jour, on s’aperçoit que tous ses records ont été établis en avril et mai. Dans l’avenir, pour ajuster sa préparation aux compétitions les plus importantes, il devra apprendre à gérer le point culminant de sa condition physique. À 17 ans, Kiryû Yoshihide égalise le record du monde junior, aux éliminatoires du Concours international d’Athlétisme amateur Mikio Oda Memorial 2013. Autre point capital, dans un événement sportif majeur, pour passer les éliminatoires, la demi-finale et la finale, il faut un réglage ultrafin de ses capacités sur 48 heures. Pour accéder à la finale, il faut courir deux fois sans se faire éliminer ». Et garder sa meilleure performance pour la troisième course. C’est du management de course se garder chaud en passant les éliminatoires. En plus de cela, il y a un mental à acquérir pour gagner une course décisive. Comment sortir le maximum de ses capacités quand la pression du public est énorme. Acquérir des méthodes de mental training est une condition sine qua non, et il faut être passé par toutes les expériences de l’entraînement et de la victoire. En ce qui concerne son potentiel physique, Kiryû l’a déjà prouvé. Mais les autres réquisitions pour faire tête haute sur la scène mondiale sont encore inconnues. Voilà le défi qu’il doit aborder à l’avenir. 24 ans lors des JO de Tokyo. Kiryû n’a pas encore 20 ans. Entre les Jeux olympiques et les Championnats du monde, une dizaine de grands rendez-vous l’attendent. Mais on peut regarder les choses à l’envers et se dire qu’il n’aura pas énormément d’occasions d’acquérir de l’expérience. Pour le moment, son objectif principal est les Jeux olympiques de 2020. Il aura 24 ans, le timing idéal. Avant ça, pousser le record du Japon dans les 9 secondes lui apporterait sans aucun doute une indéniable confiance en soi. Bien entendu, les Jeux olympiques ne sont pas la fin de tout et on peut encore marquer un record après les JO Asahara Nobuharu, médaille de bronze en relais 4 x 100 m aux JO de Pékin en 2008 a établi son record personnel à 10 s 02 troisième meilleure performance japonaise de tous les temps sur 100 m. à 29 ans ! Si Kiryû faisait passer le record du Japon sous la barre des 10 secondes, cela provoquerait sans nul doute un changement de conscience chez les autres athlètes. Je dois dire que j’adorerais voir deux ou trois Japonais sous les 10 secondes d’ici 2020, et les voir se mesurer sur la même ligne que les autres concurrents du monde entier à Tokyo ! D’après un original en japonais du 26 juin 2015. Photo de titre Jiji Press, Tokyo, 11 mai 2014.
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