💧 Une Femme A La Tete De Dior

LorsqueChristian Dior crée sa maison de couture, en 1946, il imagine une nouvelle féminité, une féminité totale à laquelle il ne manquerait rien. Aujourd’hui, des robes aux accessoires, des parfums aux rouges à lèvres, jusqu’aux soins les plus experts, la maison Dior sublime la beauté des femmes et lui apporte éclat et modernité. MariaGrazia Chiuri est la nouvelle directrice artistique de Dior. Cela fait déjà plusieurs mois qu’on attendait de découvrir qui succèderait au créateur belge Raf Simons à la tête de la Notede tête : ESSENCE D'YLANG-YLANG DES COMORES Cultivées dans l'archipel des Comores, les fleurs fraîches d'ylang-ylang sont distillées à la vapeur d'eau afin de donner une essence utilisée en parfumerie dans la composition de nombreuses fragrances. L'ylang-ylang se marie bien avec les différentes notes florales et apporte élégance 70ans après sa création, Dior n'a pas peur de faire bouger les choses. Pour la première fois, la création devrait (selon Reuters) être dirigée par une femme, et pas n'importe LorsqueChristian Dior crée sa maison de couture, en 1946, il imagine une nouvelle féminité, une féminité totale à laquelle il ne manquerait rien. Aujourd’hui, des robes aux accessoires, des MariaGrazia Chiuri est la première femme à être nommée à la tête de la prestigieuse maison de couture Dior. Depuis 2016, cette directrice artistique venue d'Italie révolutionne le monde de la Unmannequin défile pour la maison Dior lors de la Paris Fashion Week de septembre-octobre 2020. Dior présente sa collection Femme Printemps-Eté 2021. Lacollection Tête de Mort est parsemée de symboles cachés d’où émanent des messages positifs. Les créations en améthyste sont décorées d’un trèfle en grenats tsavorites, clin d’œil à l’un des porte-bonheur de Christian Dior; tandis que celles en calcédoine bleue sont ornées d’une couronne de muguet, l’une des fleurs fétiches du couturier, qui avait pour habitude d LaMaison-musée Christian Dior à Granville invite à une exposition pleine de poésie sur la fleur et la couleur rose dans le travail du créateur de mode. Emmanuelle Giuliani (envoyée ItGqxtw. Publié le 19 févr. 2021 à 600Mis à jour le 19 févr. 2021 à 859Maria Grazia Chiuri n'essaie pas d'échapper à ce qu'elle est. Une femme italienne, une épouse, mère de deux grands enfants, empreinte d'une culture et d'une éducation classiques. Il y a cinq ans, elle était nommée à la tête de la création féminine chez Dior et quittait Rome, son cercle intime, le confort des habitudes, pour Paris et ce fleuron du joyau de la couronne du groupe LVMH propriétaire des Echos », un morceau de patrimoine français qu'elle viendra chahuter, moderniser, à peine arrivée, sans doute à peine consciente de déplacer un monument historique. Trop commerciale », littérale », commenteront certains dans ce milieu qui n'aime guère le résultats chez DiorSa proposition d'une mode dessinée pour être portée - inspirée de sa formation italienne - et son engagement féministe mouvance 70's ne feront pas que des adeptes. Des rumeurs circuleront, du duo qu'elle formait avec Pierpaolo Piccioli chez Valentino, elle aurait été l'élément faible. Kim Jones, directeur artistique de Dior Homme pourrait la remplacer. La mode prise en flagrant délit de misogynie à l'encontre d'une femme nommée à la tête d'une maison au chiffre d'affaires vertigineux ?Maria Grazia Chiuri et Pietro Beccari, PDG de Christian Dior Couture.© Laura SciacovelliCa, c'était avant. Avant MeToo, avant que le monde ne devienne à son tour féministe, avant la pandémie et le fameux changement de paradigme. Malgré un contexte difficile, la maison Dior afficherait pour 2020 d'excellents résultats, en partie imputés au travail de Maria Grazia Chiuri et à son indiscutable sens du produit Christian Dior Couture compte deux autres directeurs artistiques Kim Jones pour la mode homme et Victoire de Castellane pour la joaillerie. La Deutsche Bank estime que plus de 80 % des 8,3 milliards d'euros de profit opérationnel courant de LVMH en 2020 ont été générés par Louis Vuitton et Dior, étoile montante du groupe. La maison aurait connu une croissance à deux chiffres sur les deux derniers trimestres de 2020 secteurs beauté et mode confondus.Des défilés comme porte-voix Maria Grazia est, à ma connaissance, la créatrice qui travaille le plus, et je crois qu'elle peut en dire autant à mon sujet, commente Pietro Beccari, PDG de Christian Dior Couture. Pendant la crise, elle m'a donné la force de continuer à produire de belles collections, comme la Croisière, présentée à Lecce, dans les Pouilles. Nous avions une envie folle d'y arriver, malgré le contexte. Nous croyons tous les deux aux vertus du travail, du succès et du courage. »Le défilé Dior Croisière, à Lecce, dans les Pouilles, le 22 juillet 2020. © Alessandro GarofaloEn cinq ans à l'une des têtes de ce mastodonte du luxe, Maria Grazia Chiuri n'a pas dérogé. Son prêt-à-porter s'adapte aux corps des femmes, pas le contraire, elle enchaîne les best-sellers les sacs Saddle Bag et Book Tote, les souliers J'Adior, sa réinterprétation de la veste Bar et ses défilés sont d'efficaces porte-voix d'un féminisme militant. Impossible de lui refuser quoi que ce soit, s'amuse Pietro Beccari, notamment concernant son projet politique, très authentique. Mais parfois, il nous arrive d'avoir des discussions sur le sujet, pour éviter d'aller trop loin dans la prise de position. »La Déesse mère gonflable » de Judy Chicago, pour le défilé haute couture du 20 janvier 2020, dans les jardins du musée Rodin, à Paris.© Adrien DirandEn janvier 2020, elle confiait la scénographie de son défilé haute couture à l'artiste activiste Judy Chicago . Au milieu des jardins du musée Rodin, une Déesse mère gonflable » avalait les invités, des bannières géantes brodées de citations tapissaient l'intérieur de cette matrice couleur violet d'évêque What if women ruled the world ? » De Chimamanda Ngozi Adichie, l'écrivaine nigériane à qui elle emprunta le désormais célèbre We should all be feminists », à la plasticienne Tomaso Binga, Maria Grazia Chiuri s'entoure d'artistes et d'intellectuelles féministes. Elles l'inspirent, Dior leur offre une vitrine unique et la communauté engagée des millennials Maria Grazia Chiuri célèbre cinq années de collaboration avec des photographes femmes dans un beau livre publié aux éditions Rizzoli, Her Dior ». Sa légitimité n'est plus un sujet et son activisme est devenu un atout. Peu importe… elle ne commentera pas. Elle travaille, et fume impavide, une énième Grazia Chiuri, le 26 janvier 2021 à Paris.© Marion Berrin pour Les Echos Week-End»Les confidences de Maria Grazia Chiuri Les Echos Week-End » Vous fêterez bientôt votre cinquième année en tant que directrice artistique des collections féminines chez Dior. Dès votre premier défilé, vous avez proposé une vision de la mode pragmatique et féministe, un pas de côté dans l'histoire de ce grand nom du luxe. Et il a fallu un peu de temps pour imposer votre point de vue. Vous avez d'ailleurs essuyé des critiques…Maria Grazia Chiuri Je suis et j'ai toujours été la personne la plus critique à mon égard. Je suis consciente de ce que je fais, des conséquences que cela peut avoir et j'accepte de prendre certains risques car cela fait partie de mon métier. Il faut être sûre de ses compétences et de ses capacités pour avancer. Si je n'avais pas cette assurance, je n'aurais pas pu traverser l'année que nous venons de important de se connaître et d'accepter de ne pas être parfaite. Il y a dans la mode une intention de perfection qui ne répond pas à la réalité. Et ce que nous avons vécu en témoigne. Cette année, nous avons travaillé dans des conditions très difficiles, avec des gens perdus face à cette situation inédite, y compris dans mon équipe. La vie, ce n'est pas seulement votre travail, c'est aussi tout le reste, la famille, le privé…Personnellement, comment vivez-vous cette période ?L'année dernière, j'ai souffert de ce que je voyais autour de moi. Surtout en Italie où la pandémie a été un choc très important. C'était effrayant d'imaginer que la vague de Covid-19 qui touchait le nord pourrait descendre dans d'autres régions moins organisées. Alors la première chose que j'ai faite, c'est de rentrer chez moi, à Rome, retrouver ma famille pendant ce moment très du premier confinement, le monde de la mode a été durement critiqué. Qu'en avez-vous pensé ?Cela a été un moment étrange, la mode était pointée du doigt pour son impact négatif sur la planète, elle était tout à coup perçue comme le mal ». Bien sûr que c'est une industrie polluante, mais on sait tous que c'est notre système économique dans son ensemble qui pose problème. La question est globale, l'humanité doit être plus consciente de ce à quoi elle aspire, de la société dans laquelle elle souhaite vivre. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la mode génère beaucoup d'emplois et que cette crise sanitaire est aussi une crise économique de Coco Capitán pour la collection prêt-à-porter printemps-été 2019, extraite du livre Her Dior». Avec cet ouvrage, Maria Grazia Chiuri célèbre les photographes femmes avec lesquelles elle travaille depuis cinq ans.© Coco CapitánVous publiez Her Dior », un ouvrage consacré au travail des femmes photographes qui vous accompagnent depuis cinq ans. Une sorte de manifeste de ce que vous défendez chez Dior une image plurielle du corps féminin mais aussi le talent de ces artistes auxquelles l'industrie de la mode préfère souvent des hommes. Vous avez bataillé pour imposer votre choix ?Je n'ai pas eu à le faire car j'ai tout de suite été très claire et expliqué que mon point de vue sur Dior serait féministe. Travailler uniquement avec des femmes photographes était donc une chose nous voulons montrer des corps féminins, raconter ce qu'est la féminité aujourd'hui, nous avons besoin d'un regard fémininVous proposez une vision féminine du féminin, au sens propre, le fameux female gaze »… Si nous voulons montrer des corps féminins, raconter ce qu'est la féminité aujourd'hui, nous avons besoin d'un regard féminin pour cela. Choisir un photographe homme, qui vient avec ses normes de référence, déplacerait le débat. Et c'est parfaitement normal ! Nous sommes tous pris dans nos propres débats. Quand j'ai évoqué cette idée chez Dior, la première réaction a été de me dire qu'il n'y avait pas beaucoup de femmes photographes. J'ai répondu Vous plaisantez ? Je peux vous en trouver une en cinq minutes sur Internet. » La vraie question n'est pas y a-t-il des femmes photographes ? » mais pourquoi ne les choisit-on pas ? » Et le sujet ne se limite pas à la photographie. Il y a beaucoup d'autres professions où c'est le de Jodi Bieber pour la collection Croisière 2020, extraite de Her Dior».© Jodi BieberComme la vôtre ? Après cinq ans, on mentionne encore le fait que vous soyez la première directrice artistique chez Dior, comme si c'était une performance.Rires Les gens persistent dans cette idée. C'est étrange, personne ne mentionne le fait j'ai un CV conséquent qui pourrait expliquer que j'ai eu le poste. C'est la seule raison valable pour obtenir un tel job. Le sexe, les origines et autres critères d'aptitude ne doivent pas rentrer en ligne de compte. Je regrette qu'aujourd'hui, il y ait si peu de directrices artistiques à la tête de grandes maisons, encore moins de CEO femmes. Et la situation est pire en Italie qu'en déjà été confrontée à la nécessité de choisir entre votre carrière et votre famille ?Quand j'étais plus jeune, j'étais chez Fendi je crois, on m'a fait une offre pour aller travailler à Londres. Mon fils Niccolò était vraiment petit, j'avais des doutes quant au fait de déménager à l'étranger. J'ai finalement refusé, c'était trop compliqué. Ma situation était totalement différente lorsque j'ai quitté Valentino et Rome pour Dior et Paris. C'était un grand changement dans ma vie, mon mari restait en Italie, je ne parlais pas la langue - et je ne la parle toujours pas… malheureusement, je ne suis pas très douée pour les langues étrangères - mais j'étais à un moment différent de mon existence. J'avais 52 ans, mes enfants étaient déjà grands et ma carrière bien de maison, de vie lorsque vous êtes plus jeune peut prendre un tour dramatique Oh là là, je risque de faire une énorme erreur ! » A 52 ans, vous prenez les choses avec plus de distance OK, je vais à Paris et si je me sens trop mal à l'aise, je rentre chez moi ».J'ai pu constater avec mon premier défilé chez Dior que je disposais d'une tribune incroyable pour donner la parole à d'autres femmes et soutenir certains projetsPour votre première collection, vous avez fait défiler des mannequins en tee-shirt portant la citation We should all be feminists » de l'écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie. Le féminisme n'était alors pas très populaire, mais il a depuis trouvé un écho dans la mode. Pensez-vous qu'elle ait réellement le pouvoir de changer les choses ?Il est évident que la question ne peut être résolue avec un tee-shirt, mais j'ai pu constater avec ce premier défilé que je disposais chez Dior d'une tribune incroyable pour donner la parole à d'autres femmes et soutenir certains projets. La mode est pop, elle vous permet de toucher un public large, sans filtre. Lorsque Chimamanda a constaté l'impact médiatique qu'a eu ce tee-shirt et surtout son message, elle a compris quel était son pouvoir. Avant cela, je crois qu'elle ignorait tout de ce monde, de son système. Aujourd'hui, elle soutient la création au Nigeria, consciente des enjeux sensibles qui se jouent derrière une collection ou un qu'en 2021 la mode soit politique ?Mais tout est politique aujourd'hui ! Surtout quand on considère la puissance d'une marque à portée internationale comme Dior. Quand j'ai commencé en Italie, c'était différent. Notamment parce que l'histoire de la mode dans mon pays a débuté avec le prêt-à-porter, de manière discrète, dans des maisons qui sont aujourd'hui encore familiales. Alors que les marques françaises les plus importantes font partie du patrimoine national, les designers sont des couturiers », et les dimensions économique et culturelle de ces maisons n'ont rien à voir avec ce qui se joue en Italie. C'est une tout autre Grazia Chiuri, arborant ses bagues fétiches et le tee-shirt We should all be feminists» qu'elle fit porter à ses mannequins pour son premier défilé chez Dior. Il reprend le titre d'une conférence TEDx de l'écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie de 2012. © Marion Berrin pour Les Echos Week-End»Vous soutenez une école de broderie pour jeunes filles en Inde. C'est votre façon d'agir concrètement ?Pour moi, la solution passe par l'éducation, et c'est un très long processus. Par ailleurs, depuis le début de notre conversation, nous parlons du point de vue occidental, mais les choses sont beaucoup plus compliquées et difficiles dans d'autres parties du monde. Nous devons envisager le problème de l'égalité des genres et des violences faites aux femmes de façon mondiale. A titre personnel, soutenir cette école en Inde donne un sens à mon travail dans la mode. Je ne peux pas m'accomplir en faisant une autre jolie robe, puis une autre… je sais qu'aujourd'hui, je peux faire travail de la plupart des artistes et intellectuelles avec lesquelles je collabore est axé sur le corps des femmes. J'ai besoin de leur regard pour ouvrir mon champ de réflexionDepuis des années, vous travaillez et dialoguez avec des photographes, des artistes, des écrivaines et des militantes féministes. Qu'est-ce qu'elles apportent à votre activité de créatrice ?Il ne faut pas oublier que la mode parle du corps et de la relation que nous entretenons avec lui. Le travail de la plupart des artistes et intellectuelles avec lesquelles je collabore est axé sur le corps des femmes. J'ai besoin de leur regard pour ouvrir mon champ de réflexion car je connais les limites de mes références personnelles je suis italienne, méditerranéenne et j'ai reçu une éducation spécifique. Les échanges que j'ai avec ces femmes me libèrent de ce background et les défilés leur donnent une tribune unique. Elles contribuent au dialogue sur le féminin que j'essaie d'avoir avec les femmes du monde entier à travers mon travail chez mode a toujours eu un rapport complexe avec les femmes. C'est une source d'injonctions contradictoires, de pressions, notamment pour les jeunes qui passent du temps sur les réseaux sociaux. Comment négocier avec ce paradoxe ?Nous devons évoluer et encourager les femmes à se voir à travers leur propre regard, et non celui des autres. C'est la première étape avant de pouvoir choisir et faire ce que l'on veut de la mode. Intrinsèquement, elle n'est pas néfaste, ce qui peut l'être, c'est la façon dont vous l'utilisez et la perception que vous avez de vous en tant que femme. Si vous décidez de porter un corset ou des talons hauts pour être sexy, si vous jouez avec le confort et l'inconfort d'un vêtement près du corps, si vous vous amusez des stéréotypes féminins, alors votre rapport à la mode devient créé par la plasticienne Tomaso Binga pour le défilé Dior automne-hiver 2019, à Paris, le 26 février 2019.© Adrien DirandQu'en pense Rachele, votre fille de 24 ans, diplômée en gender studies », qui travaille aujourd'hui à vos côtés sur ces questions ?Rachele et moi sommes très différentes. Elle a une formation universitaire que je n'ai pas. Elle est idéaliste et pose les choses de façon théorique tandis que mon approche est plus pragmatique, inspirée du quotidien. Je pense que pour avancer sur l'égalité des genres, il faut accepter les compromis, les petits pas… elle est beaucoup plus radicale. Mais, au final, nous arrivons aux mêmes conclusions. Depuis qu'elle est chez Dior, je crois qu'elle est heureuse de constater que d'une approche académique, on peut aboutir à des résultats avez-vous pas assez, parfois, d'être créatrice de mode ?Oh oui ! Il y a des moments où vous avez envie de dire basta ! » Mais c'est normal…J'ai un projet dont j'ignore s'il est réalisable. C'est un peu fou… Nous avons acheté ce petit théâtre à Rome...Et alors ? Vous allez devenir céramiste ?Non, pas céramiste. Quoi que… la céramique, j'aimerais bien essayer cet été. Non, non, j'aime beaucoup le travail collectif avec mon équipe, nos fournisseurs, je me vois comme une artiste communautaire, voire une activiste, plutôt que comme une créatrice isolée des autres. La recherche de la créativité est véritablement un travail collectif. Je ne joue aucun rôle, pas même celui du designer. Je ne m'intéresse pas à moi-même rires. Mon projet chez Dior n'est pas d'en faire un bâtiment fantastique mais complètement vide. Ce que je veux, c'est construire la maison où les gens veulent vivre parce qu'ils s'y sentent bien. Vous voyez l'image ?Avez-vous déjà réfléchi à ce que vous ferez après la mode ?J'ai un projet dont j'ignore s'il est réalisable. C'est un peu fou… Nous avons acheté ce petit théâtre à Rome, et nous aimerions y faire quelque chose avec des artistes. L'idée est très sympa. Nous » ?Un groupe d'amis, ma fille, mon fils, mon mari…Vous voulez créer une troupe ?MGC Non, nous aimerions que ce théâtre devienne un endroit où inviter des artistes, des plasticiens, à réaliser des performances. Un espace ouvert où chacun pourrait exprimer et partager sa n'est pas si fou…Ah non ? Pourtant, lorsque j'ai évoqué ce projet avec mon mari, il m'a regardé en disant Tu n'aurais pas une autre idée ? !!». Mais c'est un projet qui nous tient à coeur, à Rachele, Niccolò et moi. Nous voulons ouvrir ce lieu d'échanges et de créativité pour nous, nos amis, les artistes que nous inviterons, mais aussi pour la ville et les Romains. Her Dior. La vision de Maria Grazia Chiuri », éditions Rizzoli, 264 pages, 85 euros. Parution le 2 mars 2021. Après presque dix ans et plusieurs versions, le succès de "Dior Homme" est toujours d’actualité, son élégance contemporaine ne se démodant pas. L’eau de toilette Dior Homme de Christian Dior Chaleur, sensualité, virilité marquée, la maison Dior a frappé fort avec ce jus floral boisé que des accents poudrés rendent doux et élégant, plaisant ainsi au plus grand nombre. Dior a l’audace de formuler un iris au masculin, modernisant ainsi des senteurs classiques dans une formule et un concept créatifs. Le flacon très chic au design épuré retranscrit bien ce mariage entre tradition et modernité simple mais chic, à la fois classique et moderne. Composition de la fragrance Dior Homme "Dior Homme" s’ouvre sur des notes de tête aromatiques à base de cardamome, sauge et lavande, accompagnées de bergamote qui apporte une touche de fraîcheur. On découvre ensuite un cœur iris aux accords poudrés très sophistiqués, rappelant l’odeur des cosmétiques d’antan. S’ajoutent à cela le cacao et l’ambre qui viennent réchauffer l’ensemble et lui donner une note sucrée et douce. En fond, on perçoit la persistance du vétiver, grand classique de la parfumerie masculine qui ajoute du corsé au jus, agrémenté de toute la force et de la profondeur épicée du patchouli. Le cuir ajoute encore au caractère racé de ce "Dior Homme", très chaud et masculin. Dior Homme pour une femme aussi ? Pourquoi ne pas répondre à l’audace de ce parfum qui se joue des codes de genres en le laissant se dévoiler sur une peau de femme ? Pour celles qui aiment les parfums de caractère, ayez l’originalité de porter celui-ci pour brouiller encore plus les pistes du masculin/féminin olfactif. Réappropriez-vous l’iris devenu masculin pour lui rendre sa féminité effet sexy et envoûtant garanti. Fiche produit Catégorie ParfumsPrix 98 € les 100 ml La maison de couture française a choisi Maria Grazia Chiuri à la tête de ses créations. Elle devient la première femme à ce 10h27Maria Grazia Chiuri est la sixième à occuper ce créatrice italienne Maria Grazia Chiuri, auparavant à la tête de la création de Valentino, a été nommée directrice artistique de Dior, devenant la première femme à ce poste, a annoncé vendredi la maison de couture Grazia Chiuri, 52 ans, devient directrice artistique des collections de haute couture, de prêt-à-porter et d'accessoires féminins» et succède au Belge Raf Simons qui avait quitté la maison de haute couture française en octobre. Elle présentera sa première collection lors de la Fashion Week à Paris le 30 septembre, précise Dior dans un communiqué.Je suis très honorée de rejoindre la maison Dior. C'est une grande responsabilité d'être la première femme à diriger la création d'une maison si résolument liée à l'expression de la féminité», a déclaré Maria Grazia Chiuri, citée dans un communiqué.Sa vision de la femme, à la fois sensuelle et poétique entre en résonance avec celle de Monsieur Dior. Son expertise de la couture et sa grande passion pour le travail artisanal pourront s'appuyer sur les savoir-faire exceptionnels de nos ateliers», a estimé le PDG de Christian Dior, Sidney avait annoncé jeudi le départ de Maria Grazia Chiuri, qui était codirectrice artistique avec Pierpaolo Piccioli depuis huit ans. Le duo a fait souffler un vent nouveau sur la griffe Grazia Chiuri est la sixième à occuper ce poste à la suite du fondateur de la maison Christian Dior -après Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano et Raf article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.

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